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Dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, "les violences sont loin d'être terminées"

Les ONG présentes dans le camp de réfugiés de Duékoué organisent plus de deux cents consultations par jour pour éviter la propagation d'épidémies. Image by Peter DiCampo, 2011.

Des affrontements à Duékoué ont fait de nombreux blessés et "au moins 800 morts dans la seule journée du 29 mars" selon la Croix-Rouge. Image by Peter DiCampo, 2011.

Malgré l'arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril, et le retour au calme progressif dans le pays, la situation ne s'améliore pas dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. Les réfugiés continuent d'affluer dans les trois sous-préfectures de la région, et le camp de Duékoué accueille désormais plus de 27 000 personnes.

Depuis le début de la crise, la région a été le théâtre de violents affrontements. A Duékoué, la Croix-Rouge a évoqué "au moins 800 morts" pour la seule journée du 29 mars. L'ONG a dénoncé des "violences intercommunautaires" entre les autochtones d'ethnie guéré et les Ivoiriens du Nord. Et plusieurs organisations redoutent que la crise politique nationale ait dégénéré en conflit ethnique local. Le 3 avril, le premier ministre Guillaume Soro a promis l'ouverture d'enquêtes sur les massacres signalés dans l'ouest.

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